mercredi 2 novembre 2016

Les Peuples du Monde


Les Peuples

Les Khemet forment l'une des plus anciennes et plus glorieuses civilisations du monde connu.  Ils cultivent les riches terres inondées chaque année par le Nil, grâce au lien privilégié qu'entretien leur roi, le Pharaon, avec les Dieux.

Au-delà des sauvages tribus des Libyi, à l'extrême occident du Monde Connu, vivent les Poeni.  Il est murmuré que ces grands navigateurs ont franchi même l'Océan et ont visité des terres vierges d'hommes, dont ils gardent jalousement le secret et tirent de fabuleuses richesses.  On chuchote également que les Poeni ont été corrompu par les horreurs de l'Océan et qu'ils pratiquent le sacrifice humain.

A l'est de la terre des Khemet se trouvent des contrées désertiques habitées par des peuplades nomades, les Martu.  Ils poussent inlassablement devant eux leurs troupeaux de chèvres, de moutons et de chameaux.  De leur sein sont sortis une tribu particulière, les Habiru, qui n'ont qu'un seul Dieu et qui, grâce à sa puissance, ont conquis tout le littoral du Pays du Levant.

Encore plus à l'est coulent deux immenses fleuves, l'Idigna et le Buranum.  Sur les terres fertiles entre ses deux grands cours d'eau, que les Hellènes appellent la Mésopotamia, les Akkadi ont fondé de nombreuses et puissantes cités.  Aujourd'hui victimes de leur rivalité, nombreuses d'entre eux sont entre les mains des Suburi, dont l'empire gagne chaque jour en puissance, et en cruauté.  Parmi les montagnes qui bouchent la vue à l'Orient vivent, dans de splendides cités, les Medii.

Voisins de la Mer Inhospitalière, les Hatti, peuple de Mille Dieux, résistent énergétiquement aux Suburi.

Dans ces contrées appelées collectivement le Croissant Fertile, on trouve dans presque toutes les villes des Hurri.  Ce peuple mystérieux et vagabonde, dompteur de chevaux et métallurgistes hors pair, avait autrefois fondé un grand empire, abattu par les efforts conjoints des Hatti et des Khemet.

Dans les îles de la Grande Verte, qui s'étalent comme d'autant de colliers de perles, vivent les Pelasgoi, dont la civilisation raffinée est aussi très isolationniste.  On ne voit guère d'eux que leurs occasionnelles mais immenses flottes marchandes, dont la venue est toujours très attendue sur toutes les rives de la Grande Verte.

Quelques îles leur ont été arrachés autrefois par les Hellènes, peuple relativement récent sur la scène du monde, depuis leur migration depuis les terres perdues du Nord.  D'aucuns disent qu'ils ont été envoyés par les Hyperboréens, car une fois passé leur première vague d'expansionnisme, les Hellènes se sont installés dans leurs magnifiques cités et se sont mis à produire des merveilles de la pensée.


Encerclant le monde civilisé et relativement policé établi sur les quatre rives de la Grande Verte sont de jeunes peuples issus des steppes qui s'étendent apparemment sans fin vers le Soleil Levant.  Selon les savants, les Dieux ouvrent les grandes portes de fer qui referment le Monde Connu à l'Est, et envoient ces peuples dans le monde pour faire leur volonté.  Les Keltoi, dont la sauvagerie au combat étonne autant que la sagesse de leurs druides-magiciens, et la beauté de leur art, se sont installés au nord des Hellènes et, à travers leurs migrations par tribus entières, ont atteint les terres ensoleillées qui bordent l'Océan.  Quant aux Massagatae, nomades qui vivent en symbiose avec leurs chevaux et mettent à mort tout homme ou femme incapable de monter, leurs raids troublent périodiquement tous les peuples de l'Est, tandis que les expéditions punitives pour les contrer se perdent dans l'infini de la steppe.  Quant au peuple de Gog et Magog, buveurs de sang aux mœurs terrifiants, ils sont réputés être les gardiens des Portes de Fer.

Enfin, au cœur même du monde perçu par ses habitants comme civilisés, sévit le Peuple de la Mer.  Ils voguent sur la Grande Verte dans leurs sveltes navires, dans lesquelles ils naissent, vivent et meurent.  Ils se nourrissent de piraterie et de rapine.  Dangereuses même individuellement, leurs navires sont redoutables lorsqu'un prince parvient à en réunir plusieurs dizaines, voire centaines.  Dans le passé, ces vastes flottes, qui s'abattent sur les côtés sans préavis, ont provoqué la chute d'empires.


Le Monde des Morts

Côtoyant le monde des Vivants est un monde des Morts, invisible mais toujours présent.  Chaque peuple a sa propre idée sur la vie après la Mort, mais tous ou presque s'accordent à parler, d'une triste existence, parodie de celle sur Terre, mise à part pour quelques élus.

Les Morts consacrent tout leurs temps et toute leur énergie à revenir dans le monde des Vivants, ne serait-ce pour quelques instants.  Parfois leur passage est bénéfique, surtout si c'est à la demande des Vivants, pour communier et consommer des offrandes.  Le plus souvent, pourtant, il est maléfique, car le Mort est colérique face à l'oubli, jaloux des privilèges des Vivants, et a une conscience aiguë que le temps lui est compté avant de devoir retourner vers le désespoir et la poussière.

Dans le passé, certains ouvertures cataclysmiques du monde des Morts vers le monde des Vivants ont été provoqués, parfois le fait d'une divinité, parfois l’œuvre d'un Titan puissant et retors.

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